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Une première expérimentation de collecte gratuite d’huiles usagées en Guadeloupe



Depuis notre agrément il y a 18 mois, nous menons notre mission sur l’ensemble du territoire français et portons une attention particulière aux Outre-mer. Pour répondre à nos obligations et favoriser la collecte des huiles usagées dans ces territoires, nous initions en Guadeloupe, à compter du 16 octobre et pour une durée de 6 mois, une première expérimentation de collecte destinée aux particuliers en partenariat avec un acteur du secteur automobile des Antilles.


Un territoire propice à l’expérimentation.

Près de 1500 tonnes d’huiles usagées ont été collectées en 2022 en Guadeloupe, soit 75% des huiles neuves mises sur ce marché. Un très bon taux qui dépasse largement la moyenne nationale (53%) et qui met en lumière la bonne organisation de la filière sur l’archipel et aussi l’implication de ses acteurs. Cependant, les déplacements et rencontres successifs que nous avons effectués sur place nous ont révélé des améliorations possibles en la matière. C’est donc sur ce terrain « favorable » que nous avons décidé d’initier une première expérience de collecte d’huiles usagées, destinée à être dupliquée et adaptée demain, dans d’autres territoires et d’autres circonstances.


6 nouveaux points d’apport pour renforcer le maillage de collecte.

À partir du 16 octobre 2023 et pour une durée de 6 mois, nous mettons à la disposition des particuliers de Guadeloupe 6 nouvelles bornes de collecte d’huiles usagées. Ces points d’apport spécialement conçus pour l’opération sont placés sur les parkings des boutiques/ateliers Midas La Jaille, Le Gosier, Sainte-Rose, Basse-Terre, et Norauto Jarry et Les Abymes. L’accès à ces installations est libre et gratuit.

Si la collecte des huiles usagées présente de bons résultats auprès des professionnels – garages, usines, etc. – elle est encore largement perfectible pour les particuliers : des micro-gisements – souvent de quelques litres – dispersés et potentiellement polluants. Dans ces conditions, les 14 déchèteries de l’archipel sont indispensables mais se révèlent hélas insuffisantes. Ainsi, ces nouveaux points d’apport viennent compléter le dispositif public et renforcer le maillage de collecte pour favoriser le recueil des derniers litres d’huiles usagées du territoire. Ce qui devrait aussi participer à combattre le phénomène des dépôts sauvages, préjudiciable pour l’environnement et la santé des guadeloupéens.


Une expérimentation complète.

L’expérimentation ne serait pas complète si nous n’avions pas décidé de prendre aussi en charge la collecte et le traitement des contenants déposés lors de la collecte des huiles. Un choix logique pour CYCLEVIA et qui peut paraître évident aux yeux du consommateurs – voyant entre l’huile et le bidon qui la contient un lien indissociable – mais qui ne l’est pourtant pas en matière de droit. C’est la raison pour laquelle nous avons récemment demandé aux pouvoirs publics le regroupement de nos obligations (REP), en intégrant contenu et contenant.

Les huiles recueillies tout au long de l’expérimentation, comme leurs contenants, seront ramassés par un collecteur agréé puis transportés vers des sites sécurisés de tri et de regroupement. Ces déchets seront in fine exportés vers la métropole pour y être recyclées ou valorisés en énergie.


L’association de deux acteurs clés.

CYCLEVIA, qui mène sa mission au niveau national, avait besoin d’un partenaire local, en lien direct avec les particuliers détenteurs d’huiles usagées, bien implanté sur le territoire, soucieux de l’intérêt général et attentif aux enjeux environnementaux. C’est donc naturellement que nous nous sommes associés avec Barbotteau, acteur historique du secteur automobile aux Antilles. Le Groupe possède un réseau étendu d’enseignes particulièrement attractives pour mener à bien l’expérimentation et bien connues du grand public. Après une étude de faisabilité, ce sont 4 sites Midas et 2 sites Norauto qui ont été sélectionnés pour ouvrir leurs portes à la collecte.


Une opération dédiée aux particuliers et aux « garages informels ».

La collecte s’adresse aux particuliers qui pratiquent eux-mêmes la vidange de leur véhicule ou de leurs matériels et qui fréquentent habituellement les déchèteries ou qui cherchent un exutoire plus proche de chez eux. Elle s’adresse aussi à tous ceux qui détiennent un bidon d’huile usagée ou neuve en souffrance chez eux – parfois oublié au fond du garage – faute de solution pour s’en débarrasser.

Mais par cette opération, CYCLEVIA cherche également à toucher les « garages informels », ces détenteurs hybrides, dénués de statut légal, à la frontière du professionnel et du particulier qui, s’ils ne vont pas en déchèterie, ont souvent recours à l’improvisation faute d’installations sécurisées ou de moyens de collecte encadrés et gratuits. Ce qui n’est pas sans risque pour la santé et l’environnement…


Une nouvelle expérimentation de collecte duplicable et évolutive.

Notre intention est clairement de tenter une première « expérience » en apportant une nouvelle solution de collecte propre au déchet – les huiles usagées – et au territoire – la Guadeloupe. L’intention est aussi, en fonction des résultats obtenus et des enseignements que nous en tirerons, de dupliquer et d’adapter l’opération à d’autres départements ou régions d’Outre-mer qui présenteraient les mêmes besoins, comme par exemple à Mayotte où l’absence de déchèteries devra rapidement être compensée par des solutions alternatives.


Des moyens à la hauteur de l’enjeu.

Initiée et entièrement financée par CYCLEVIA, cette opération est le résultat d’un travail intégrant dans son processus de nombreuses parties-prenantes locales privées – en premier lieu le Groupe Barbotteau, mais aussi les enseignes Midas et Norauto, SARP Caraïbes, Métallerie Antilles Conseils, SPI Antilles, Nuage communication, C2D Consulting – et publiques – DREAL et ADEME de Guadeloupe.

Une campagne de communication représentant près de la moitié de l’investissement global de l’expérimentation accompagne l’opération sur toute sa durée. Elle délivre un discours simple et pédagogique autour des risques, des bonnes pratiques, mais aussi de la circularité de la filière. Éléments du dispositif : spot TV et WEB, radio, site, réseaux sociaux, affichage, flyer, PLV.



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