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Saint-Pierre-et-Miquelon : dernière étape de notre premier « tour » des Outre-mer.



En près de 20 mois d’activité, CYCLEVIA s'est rendu dans de nombreux territoires d'Outre-mer. Le dernier déplacement en date nous a emmenés en Amérique du Nord, au sud de Terre-neuve, à Saint-Pierre-et-Miquelon.


La première partie de notre visite a été dédiée au travail collectif avec les éco-organismes présents au même moment sur l’archipel : Valdelia, Cyclamed et Soren. Une découverte conjointe et un partage de ressentis et expériences, initiés par le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer-mer pour accélérer la dynamique du traitement des déchets sur le territoire. Cela nous a permis d’acquérir la vision macro nécessaire à la bonne compréhension du contexte local et d’initier des solutions spécifiques à notre filière sur l’archipel.

De notre filière justement, il en a été question pendant toute la 2e partie de notre visite. Andre Zaffiro et Brice FABRE se sont attachés à rencontrer tous les acteurs en place.

En termes de mises en marché, nous avons maintenant une vision plus claire : un marché atomisé et un grand nombre de petits importateurs canadiens. D’ailleurs, notre rencontre avec les douanes nous a fait de constater que 95% des lubrifiants étaient importés du Canada.

En termes de collecte, 26 tonnes ont été recueillies en 2022, soit un peu plus de 50% des mises en marché. Effectuée par un opérateur unique, celle-ci est bien organisée auprès des professionnels. La collecte auprès des particuliers quant à elle passe par la déchèterie de Saint-Pierre, très fréquentée par les habitants. En revanche, aucun dispositif n’existe sur Miquelon… Un projet de déchèterie est cependant à l’étude, nous avons pu en discuter avec la mairie de Miquelon.



Concernant le traitement de nos déchets, tous sont exportés par bateau vers la métropole, en l’absence de solution sur place… Cela étant, une rencontre avec EDF nous a donné des idées. Pourquoi les huiles usagées de l’archipel ne pourraient pas être valorisées localement au sein de la centrale électrique ?

À Saint-Pierre-et-Miquelon, le sujet des déchets est une grande préoccupation et une question restée souvent sans réponse satisfaisante. Deux décharges inquiètent les habitants comme les autorités. Ce sont 7000 tonnes qui y sont « abandonnées » tous les ans : déchets ménagers, professionnels et médicaux… avec les risques écologique et sanitaire que cela représente. Le tri sélectif, bien développé sur l’île et globalement suivi par les habitants, se révèle hélas insuffisant.

Notre déplacement s’est achevé par une concertation avec les #collectivités autour de notre « Plan de prévention et de gestion des huiles usagées dans les Outre-mer ». Merci à elles pour ce moment d’échanges, ainsi qu’à tous les partenaires publics et privés rencontrés au cours de ce déplacement très instructif !





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