Cyclevia aux 8e Matinales de l’économie circulaire
- azaffirocpl
- 17 nov. 2022
- 2 min de lecture

Crédit photo : Rivington
Cyclevia était le 16 novembre dernier invité à participer aux 8e Matinales de l’économie circulaire organisées à la Maison de la chimie à Paris, sur le thème de « l’action des filières REP à l’échelle locale, leurs actions et leurs bilans ». À cette occasion André Zaffiro a pu mettre en lumière le rôle essentiel qu'occupent les collectivités et les outremers dans la conduite des actions de l’éco-organisme et l'atteinte de ses objectifs.
Tous les ans en France, ce sont plus de 215 000 tonnes d’huiles usagées qui sont collectées, en très large majorité auprès des professionnels grâce notamment à une filière historiquement bien organisée. Les collectivités, déjà mobilisées au moyen de leur réseau de déchèteries, jouent quant à elles un rôle primordial dans la récupération de ces déchets auprès des particuliers et des « petits professionnels ». Quantités faibles (environ 9%) mais cruciales et préoccupantes au regard de leur potentiel de pollution. Pour favoriser leurs actions et aider la filière à aller chercher la « dernière goutte d’huile », CYCLEVIA permet depuis cette année aux collectivités de bénéficier du ramassage gratuit de leurs huiles.
L’éco-organisme soutient également la gestion de leurs points d’apport volontaire et participe à leur communication en leur apportant des outils clés en main qui encouragent le prises de conscience et les bonnes pratiques.
Les Outre-mer, des territoires clés
Pour CYCLEVIA, les Outre-mer occupent une place prépondérante, renforcée par des situations locales souvent préoccupantes. Paralysé par le dérèglement du transport maritime et l’absence de solution locale de collecte - multipliant de ce fait les risques de dépôts sauvages, de pollutions et d’accidents - CYCLEVIA a agi pour pallier le déficit, en apportant des solutions individualisées : à La Réunion et à Mayotte, participation à l’exportation vers la métropole de 680 tonnes d’huiles usagées ; à Mayotte spécifiquement, réflexion autour de la mise en place de points de collecte sécurisés et de déchèteries mobiles… Si dans ce contexte l’éco-organisme cherche d’abord à débloquer la situation et à recouvrer un niveau de collecte acceptable, il développe et encourage aussi les traitements en local, plus vertueux pour l’environnement et le dynamisme économique de ces territoires.
Pas de solution unique
Fidèle au principe de l’économie circulaire, CYCLEVIA a pour objectif de réorienter en priorité les flux vers la régénération, pour faire des huiles usagées d’aujourd’hui les huiles neuves de demain. L’éco-organisme lancera notamment en 2024 un appel à projet visant à l’implantation en France d’une unité opérationnelle capable de produire des lubrifiants de base régénérée de grande qualité. Il n’y a cependant pas de solution unique. Toutes sont évaluées, sans à priori. La valorisation énergétique par exemple, souvent tabou, ne sera pas exclue des réponses que CYCLEVIA pourra apporter localement, et au cas par cas.
Les collectivités, des alliés indispensables
Si le soutien quasi unanime des acteurs de la filière a confirmé le bon démarrage de l’éco-organisme, l’adhésion des collectivités et des élus est tout aussi importante pour porter auprès de la population les bonnes pratiques à adopter face à ce déchet dangereux et déployer les activités nécessaires à l’avenir responsable de la filière. CYCLEVIA est à l’initiative d’un dialogue avec les représentants des territoires pour imaginer les méthodes et les solutions qui feront progresser la collecte et la régénération des huiles usagées.
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